La tradition de ce petit-déjeuner remonte à 1988, lorsque le président français François Mitterrand, lors de sa visite officielle en Tchécoslovaquie, a invité Václav Havel et d'autres dissidents à prendre un petit-déjeuner à l'Ambassade de France. Le régime communiste a ainsi été contraint d'admettre, dans ses relations extérieures, qu'il existait une opposition au régime dans le pays.

La diplomatie tchèque aujourd'hui suite à ce moment important organise des petits-déjeuners dans le monde entier, en particulier dans les pays où les droits de l'homme sont réprimés. Dans l'UE et dans d'autres pays démocratiques, nous nous joignons symboliquement à l'action en rencontrant des représentants d'ONG, des supporteurs des droits de l'homme et des journalistes. 

Cette année, l'Ambassade de la République tchèque à Luxembourg a organisé le petit-déjeuner en coopération avec l'Ambassade des Pays-Bas, qui avait projeté le film Nice Ladies de la réalisatrice ukrainienne Mariia Ponomarova à la veille de la Journée des droits de l'homme à Luxembourg, sur un groupe de cheerleaders ukrainiennes divisées par l'agression de la Russie contre l'Ukraine. 

Le thème et le symbolisme du film, ainsi que la situation actuelle en Ukraine, ont également fait l'objet d'un petit-déjeuner et le débat avec des journalistes, réprésentants des périodiques anglophones Chronicle.lu et Luxembourg Times. Outre l'ambassadeur des Pays-Bas, Carin Lobbezzo, et le personnel de l'ambassade, le petit-déjeuner-débat s'est déroulé en présence de représentants de l'asbl LUkraine.lu,  Nicolas Zharov et Inna Yaremenko.

Le petit-déjeuner traditionelle à l'occasion de la Journée des droits de l'homme